1. |
Soleil blanc
04:46
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Sur la route où tu t’en vas
Tes pensées y sont déjà
J’n’ai pas perdu, non, pas perdu mon temps avec toi
T’as pas perdu, non, le goût de t’enfuir loin de moi
Sous un soleil blanc
J’t’ai parlé du nord
Sous un ciel d’argent
T’as plié mes rebords
J’te caresserais toute la nuit malgré moi
J’te caresserais toute la vie malgré toi
Tu t’rappelles l’après-midi
Un rideau d’arbres d’ennui
Mais t’es un soleil dans ma vie
La lumière dans ma pluie
Malgré tous les mauvais sorts
Les sécheresses avant le port
J’ai plus de soleil dans ma vie
De lumière dans ma pluie
Et la route qui nous échappe
Ton sourire rouge écarlate
Tu soupires, oui, le regard tout affolé
Tu respires, oui, des lèvres toute une bouffée
Dans la catastrophe
Tu as cru mourir
Dans la catastrophe
J’n’ai pas su te dire
T’es toujours la plus belle toujours à mes yeux
J’ai toujours fait le vœu de partir à deux
Tu t’rappelles douce la nuit
Embrassés près d’un taxi
T’étais un soleil dans ma vie
La lumière dans ma pluie
Et les jours sont bien partis
Les voitures t’ont bien reprise
Mais t’es un soleil dans ma vie
La lumière dans ma pluie
Où on s’est connus
Où on s’est perdus
Mais j’te retrouverai dans la nuit La lumière dans ma pluie
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2. |
Au cinéma
03:41
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Ah! J’aimerais une fille
aux cheveux roux auprès de moi
Ah! J’aimerais qu’elle me dise qu’elle écrit un roman
Et j’aimerais qu’elle prenne ma main
de temps en temps
Qu’elle vienne avec moi parfois
au cinéma
Elle est belle
Un peu trop jeune
Ah! J’aimerais lui parler des fous
qui sont comme moi
Ah! J’aimerais qu’on prenne un café
dessous les draps
Et j’aimerais qu’elle pleure parfois
entre mes bras
Qu’elle prenne ma main pour
aller au cinéma
Elle est belle
Un peu trop jeune
Couchés sur un tapis viennois
comme autrefois
Elle a mis ses lèvres sur les miennes
pour une fois
Ah! J’aimerais qu’elle revienne encore
boire sous mon toit
Et j’aimerais une fois qu’elle dorme
juste bien contre moi
Elle est belle
Un peu trop jeune
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3. |
Julie July
04:04
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Je t’ai rencontrée sous l’eau
Blanche, nue et sans maillot
Je t’ai parlé à travers une bulle
Qui t’a heurté la clavicule
Tu m’as dit : « Je serai ton amie
Prends ma main, je t’emmène
Au paradis marin »
Je t’ai suivie jusqu’au bout de la nuit
Aquatique et athlétique
Julie July
Je t’ai revue en juillet
Encore nue dans un champ
de muguets
Tu m’as dit : « Je t’attendais »
Mais j’ai vite su
que tu me mentais
Il y avait tout à côté de toi
Un muguet qui te connaissait
Un peu trop à mon goût
Je t’ai suivie jusqu’au bout de la nuit
Idyllique mais mécanique
Julie July
Je t’ai re-revue en juillet dernier
Toujours nue, tu n’avais pas changé
Tu avais des pétales dans les dents
Je t’ai embrassée pour te libérer
J’ai pleuré, car tu étais morte
Étiolée dans ton bouquet nuptial
Je t’ai enterrée
Je t’ai suivie jusqu’au bout de la nuit
Éthylique mais magnifique
Julie July
You came to me with no head on
Julie July
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4. |
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Tu as rougi mes draps de ta jeunesse
Tu as mangé mes plantes comme un oiseau
Tu as chanté des cris qui m’ont fait rire
Tu étais belle encore dans tes lambeaux
J’ai pris ta main comme on prend des cerises
J’ai pris tes jambes en sueur sur le plancher
J’ai pris ta taille de fleur, je t’ai assise
Et j’ai fermé mes yeux pour t’embrasser
Et j’ai dormi
Des jours et puis des jours
À tes côtés
Comme on peut dormir
La tête sur un boulet
Et puis des jours
La tête dans tes cheveux
À ne plus rien voir qu’une brume
Sur tes volets
Et j’ai dormi des jours
Il y a du rouge partout dans tes barbeaux
Et des cailloux qui percent tes chaussures
J’ai pris tes pieds pour leur mettre des sabots
Tu as rougi mes draps de tes blessures
Et quand je vole par dessus les pays
Quand je m’oublie et pleure sur le tapis
Quand je t’embrasse ma bouche sur une autre
Tu as rougi tes joues de tes sanglots
Et j’ai dormi
Des jours et puis des jours
À tes côtés
Comme on peut dormir
La tête sur un boulet
Et puis des jours
La tête dans tes cheveux
À ne plus rien voir qu’une brume
Sur tes volets
Et j’ai dormi des jours
J’ai pris tes robes pour des chiffons de peau
Et dans ton dos des perles et des anneaux
Comme un décor de cirque en plein hiver
De la lumière sur tes yeux demi-clos
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5. |
Chose étrange
04:40
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J’ai vu une chose étrange dans tes yeux
Qui m’a fait croire que tu m’aimais encore
Mais j’ai eu tort
Et j’ai vu une chose étrange dans tes cheveux
Qui m’a fait croire que le vent soufflait enfin
De mon bord
Mais j’ai eu tort, encore
Tu donnes ton corps
Comme on donne la mort
Tu donnes ton corps
Comme on donne la mort
J’ai vu une chose étrange sur tes épaules
Qui ressemblait légèrement à du chagrin
J’ai voulu poser ma main
J’ai vu une chose étrange au bas de ton dos
Qui m’a fait croire que tu pouvais aimer
Sans peine et sans repos
J’ai sauté à l’eau
Mais y’avait pas beaucoup d’eau
Tu donnes ton corps
Comme on donne la mort
Tu donnes ton corps
Comme on donne la mort
J’ai vu une chose étrange entre tes cuisses
Qui m’a fait comprendre
que j’étais pas vraiment à ma place
Quelque chose de triste
J’ai vu une chose étrange au fond de ton cul
Comme un dégoût d’l’humanité
Une terre brûlée
Des idées noires
Du désespoir, du désespoir
Tu donnes ton corps
Comme on donne la mort
Tu donnes ton corps
Comme on donne la mort
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6. |
Chanson pour un ami
03:38
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Tu cherches ta vie en d’dans d’ton village
Entre les plages blanches et le cap Martin
Ton seul ami y parle à des mirages
Pis toi, tu t’dis qu’y s’rait p’t-être temps
d’faire ton chemin
Y’a pas une fille ici au mille carré
Y’en n'a pas eu depuis les six mois passés
Y’a juste des vieux, des bums pis des millionnaires
Pis en hiver, y’a juste plus personne
Fait qu’viens danser, allez, avec les bouleaux
Tu peux être sûr qu’y’a personne pour rire dans ton dos
Y’a d’la mousse qui pousse sur la toiture de ton shack
Comme un pansement sur la pourriture
Ta peau d’agneau est remplie d’cicatrices
Qui s’parlent toutes seules, toi tu t’fermes la gueule
T’aurais fait naître un beau bébé d’or
Mais on t’l’a tué avant qu’tu puisses le voir
Fait qu’viens pleurer tes pleurs au pied des bouleaux
Y’a pas d’chagrin qui vaille qu’on l’porte sur notre dos
Y’a d’la mousse qui pousse dedans tes yeux d’amoureux
Comme un bandage sur tes jours heureux
Pis ton père est mort au mois d’juillet
Y’avait du monde en masse pour chanter sous l’clocher
Pis y’a toujours du poisson au quai qui mord
Même si y’ont vu leur frère s’faire arracher l’corps
Fait qu’viens t’planter les pieds au pied des bouleaux
Laisse les corbeaux t’grimper des jambes à ton dos
Y’a d’la mousse qui pousse dans les cieux du village
Comme un lit sur les nuages
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7. |
Moi j'ai confiance
03:31
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Moi j’ai confiance qu’on peut sortir,
qu’on peut marcher encore
Moi j’ai confiance qu’on peut parler,
qu’on peut être bien dehors
Moi j’ai envie d’être en vie,
de parler encore plus fort
Et d’être avec mes amis qui me parlent
des rivières du Grand Nord
Des grands torrents qui s’en viennent
Pour soulever, couler les champs
Mouiller les dents, noyer les larmes
qui recouvrent nos parents
Mouiller la peur des caresses
qui donnent peu en demandant
Foutre le bordel dans les lits
qui pleurent d’être morts en boudant
Viens prends ma main je te donne la mienne
Sans peine on part on va plus loin
Ça sert à rien de fixer les traces
Derrière nos pas sur la fine glace
J’ai enfin retrouvé mes patins
Remets les tiens je te donne la main
La vie est belle une fois chez elle
Chaud dans ses bras, je n’ai plus peur d’elle
Chaud dans ses bras, même si on gèle
Nu avec elle, je t’offre mes ailes
Je t’offre le ciel
Avec elle
Je t’offre le ciel
J’ai vu enfin
La croisée des chemins
Moi j’ai confiance qu’on peut aimer
malgré l’orage malgré
La fin du monde qui s’en vient
noyer les cœurs malades
Moi j’ai confiance qu’on peut marcher
jusqu’à la prochaine plage
Faire un bateau, y mettre une voile
et puis partir au large
Je n’ai jamais été
aussi confiant qu’aujourd’hui
Malgré le vent, les requins
et les démons blanchis
La mer est folle mais à deux
je n’ai pas peur je souris
La mer se brise et ravage
et la lumière jaillit
Viens prends ma main
je te donne la mienne
On s’aime on part
on va plus loin
Il faut foncer,
froisser la glace
Tout est plus beau
une fois en face
J’ai trouvé de l’or dans ma carcasse
Viens prends ma main et je t’embrasse
La vie est belle
une fois chez elle
Chaud dans ses bras
sous son ombrelle
Chaud dans ses bras
même quand on gèle
Nu avec elle
je t’offre mes ailes
Je t’offre le ciel
Avec elle
Je t’offre le ciel
J’ai vu enfin
La croisée des chemins
Et tout ira bien
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8. |
Je veux de la lumière
04:28
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Tu dis qu’t’es pas assez forte
pour me laisser
Mais penses-tu qu’j’t’assez fort
pour te laisser
Tu dis qu’t’es pas assez forte
pour me laisser
Mais penses-tu qu’j’t’assez fort
pour te laisser
Je veux de la lumière
Je veux de la lumière
Donne-moi de la lumière
Je veux de la lumière
Je veux de la lumière
Donne-moi de la lumière
Tu dis qu’ça fait un an
que je n’t’aime plus
Mais comment j’peux t’aimer
si tu crois que je ne t’aime plus
Tu dis qu’ça fait un an
que je n’t’aime plus
Mais comment j’peux t’aimer
si tu crois que je ne t’aime plus
Je veux de la lumière
Je veux de la lumière
Donne-moi de la lumière
Je veux de la lumière
Je veux de la lumière
Donne-moi de la lumière
Je veux de la lumière
Je veux de la lumière
Donne-moi de la lumière
Je veux de la lumière
Je veux de la lumière
Donne-moi de la lumière
Tu dis qu’t’es pas assez forte
pour me laisser
Mais penses-tu qu’j’t’assez fort
pour te laisser
Tu dis qu’ça fait un an
que je n’t’aime plus
Mais comment j’peux t’aimer
si tu crois que je ne t’aime plus
Dieu touche-moi
Dieu touche-moi
Dieu touche-moi
Athéna touche-moi
Athéna touche-moi
Dieu touche-moi
Dieu touche-moi
De ta grâce
Dieu touche-moi
Athéna touche-moi
Athéna touche-moi
Dieu touche-moi
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9. |
Quel été
02:28
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Quel été on ne peut plus beau
Quel été comme un flambeau
Dans ma vie
Quelle saison sur mon rivage
Quel chagrin sur ton visage
Je te suis
Tes bras sur ma tête nue
Ton corps sur les herbes drues
Et je t’aime et je t’aime et je t’aime
Quel casse-tête dans tes souliers
Ma main fière désemparée
Je te mords
Quelle chenille sur tes sourcils
Quelle cheville dans mes souris
Sur la plaine
Ton visage bleu et orange
Dans la nuit interrompue
Je te veux je te veux je te veux
Quelle marée insoupçonnée
Quel fantôme dans ton casier
Et j’ai peur
De t’aimer te décevoir
Du persil dans ton miroir
En écaille
Un pissenlit sur ton front
Un canard près du fourgon
Un papillon sur le pont
Qu’on peut prendre
Qu’on peut prendre
Qu’on peut prendre
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10. |
La mort des amoureux
02:58
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|||
Le merle m’a dit que ton cœur
Est brisé en morceaux
Qu’il n’est plus capable d’aimer
Mais moi
Mon cœur est en lambeaux
Est-ce que le merle t’a dit que l’amour
Ne vient pas quand on veut
Il arrive le jour où
On est fendu en deux
Le rouge sur les épaules
Viens ce soir
Je te raconterai l’histoire
De la mort des amoureux
Le merle est parti subitement
A laissé ses enfants
Un chandail sur la table comme
Un brigand de quatre ans
J’ai perdu tes vêtements
Près de l’arbre où j’ai compté les bourgeons
Où j’ai crié ton prénom
J’ai planté une arête
Dans la ville en bouillon
De planches et de chaudrons
Viens ce soir
Je te raconterai l’histoire
De la mort des amoureux
Des amoureux
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11. |
Où je me perds
02:32
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|||
Comme la nuit est tombée sans prévenir
Comme tu m’as couvert de tes souvenirs
Comme les nuages ne vont plus revenir
Comme avec toi je voudrais partir
Là-haut dans le ciel
Où tu me regardes
Là-haut dans les parties
Où la lumière ne dort pas
Comme les étoiles sont loin de nous deux
Comme t'as perdu ta main dans mes cheveux
Comme je voudrais rester près de ce feu
Comme je voudrais partir seulement si tu veux
Là-haut dans le ciel
Où on se regarde
Là-haut dans les parties
Où la lumière ne meurt pas
Là-haut dans le ciel
Où la lumière
Fait encore des signes
D’amour sur la terre
Là où les éclairs
Ont fait un trou dans la mer
Où je me perds
Où je me perds
Où je me perds
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||||
12. |
Par la fenêtre
04:14
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|||
T’as toujours tout eu pour me plaire
T’as toujours tout eu pour me plaire
Les amants perdus ont toujours su se reconnaître
Les amants perdus ont toujours su se reconnaître
Et si je tombe, tu porteras ta main sur ma chair
Sous la lumière de la ville
T’as gravé nos noms sur la pierre
Sous la lumière de la ville
T’as gravé nos noms sur la pierre
T’as gravé nos noms sur la pierre
On s’est rencontrés en hiver
T’as foutu ma vie à l’envers
J’ai pris tes lèvres sous les lampadaires
J’ai pris tes lèvres sous les lampadaires
Sous la lumière de la ville
J’t’ai embrassée pour casser l’hiver
T’as gravé nos noms sur la pierre
T’as voulu faire de moi le père
J’n’ai jamais été si heureux que dans tes bras
T’as toujours tout eu pour me plaire
T’as toujours tout eu pour me plaire
Et si je tombe, tu porteras ta main sur ma chair
Par la fenêtre
Sous les flocons
Par la fenêtre
|
Philémon Cimon Montreal, Québec
Infos
philemoncimon@gmail.com
Presse
danae@bonbonbon.ca
J’ai eu envie d’écrire pour les enfants, et je ne le savais pas. C’est arrivé par surprise. D’abord les belles choses, les choses dont j’ai rêvées étant enfant. Puis j’ai vu que je pouvais mettre des mots sur ce qui n’avait pas eu de mots.
Les chansons ont été écrites en une semaine, sans effort. Une chanson, un matin.
Tapé ak Nico+Adèle☀️
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